Le 10 octobre 2025, le CRAJEP Hauts-de-France adresse un courrier d’interpellation aux élu·es du territoire pour alerter sur la situation alarmante des associations de jeunesse et d’éducation populaire.
Partout dans la région, ces structures jouent un rôle essentiel : elles font vivre le lien social, la citoyenneté, la culture, la solidarité et l’émancipation. Elles accompagnent les jeunes dans leurs parcours, soutiennent les familles, forment les bénévoles et maintiennent la vitalité démocratique locale.

Pourtant, l’éducation populaire est à bout de souffle. Selon une enquête menée cette année par le CRAJEP, près de 70 % des associations de jeunesse et d’éducation populaire déclarent une santé financière instable ou très instable. Plus d’une sur trois pointe des financements insuffisants comme principale difficulté. Derrière ces chiffres, ce sont des lieux de vie, d’expression et d’engagement qui ferment, des équipes qui s’épuisent, et des territoires qui perdent leur cohésion sociale.

Le CRAJEP alerte : « L’éducation populaire n’est pas un supplément d’âme du service public. C’est un pilier de la République, au même titre que l’école ou la vie associative. Sans elle, c’est notre capacité collective à former des citoyens libres et critiques qui s’effondre. »

À la veille de la mobilisation nationale du 11 octobre, impulsée par le Mouvement associatif, le CRAJEP Hauts-de-France appelle les élu·es à prendre leurs responsabilités et à agir pour garantir des financements pérennes, lisibles et justes.

Soutenir l’éducation populaire, ce n’est pas entretenir une dépense : C’est préserver un bien commun, celui du lien social, de la participation citoyenne et de la démocratie vivante.

Lire le courrier complet :